La musique a toujours constitué une source d’inspiration précieuse dans ma création plastique. Mes recherches des années 80 aux années 90 étaient de considérer, « l’œil et l’oreille » dans une démarche de relations analogiques.

L’exposition : « Une musique pour les yeux, une image pour l’oreille», présentée à l’hôtel de ville d’Albert, m’a permis de considérer le bien-fondé, entre : l’image et l’écoute, le temps et l’espace, le clair et l’obscur, le fixe et le rythme.

A partir des années 90, ma recherche consommation récupération s’inscrit dans le but de la transformation des multiples emballages de notre consommation quotidienne (papier – carton – bois – aluminium – plastique etc…). L’objectif est d’étudier la matière, la couleur, la forme et de proposer une démarche de récupération vers une transformation artistique des déchets.

Aujourd’hui mon travail sur la musique et la peinture installe un conflit et une complicité qui tentent inlassablement d’interroger un comportement et un langage qui sont pour moi indissociables.

Par-delà la correspondance entre les arts et les tentatives systématiques d’analogies, mon désir est de me projeter dans des tensions plastiques et sonores afin d’en élargir le débat et d’accepter les concepts de temps et d’espace. Deux langages qui sont nécessairement complémentaires tant sur l’interprétation visuelle que sonore, refusant ainsi, toute séparation schématique.